La FEHAP et Unicancer dénoncent la mise à l’écart des établissements privés d’intérêt collectif (ESPIC)

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Alors que le Premier Ministre a annoncé une série de mesures historiques pour l’hôpital public, Unicancer (fédération hospitalière des centres de lutte contre le cancer dont fait partie le Centre Léon Bérard) a dénoncé la mise à l’écart des établissements privés d’intérêt collectif (ESPIC) dans un communiqué de presse commun avec la FEHAP afin d’alerter les pouvoirs publics.

La FEHAP et Unicancer dénoncent la mise à l’écart des établissements privés d’intérêt collectif (ESPIC) La FEHAP et Unicancer dénoncent la mise à l’écart des établissements privés d’intérêt collectif (ESPIC) 2019-11-25T13:24:37+01:00 2019-11-25T15:21:24+01:00 /sites/default/files/2019-11/nousaussi-unicancer-fehap_2.jpg

Bien que la FEHAP et Unicancer saluent les efforts du gouvernement pour accompagner l’hôpital dans les transformations qu’il engage avec Ma Santé 2022 et faciliter son fonctionnement, elles rappellent que l’hôpital public n’est pas le seul hôpital du « public » et regrettent la mise à l’écart des ESPIC (établissements de santé privés d'intérêt collectif) malgré leur mission d’intérêt général visant à proposer un égal accès aux soins pour tous sur l’ensemble du territoire.

Secteur privé non lucratif : #nousaussi !

  • #nousaussi, nous participons largement aux missions de recherche et d’enseignement. Nous avons tout autant besoin de financement !
  • #nousaussi, nous assurons les mêmes missions de service public que le secteur public
  • Nous demandons une répartition équitable et transparente des fonds entre tous les acteurs de la santé qu’ils soient public ou privé à but non lucratif ! #nousaussi

Les mesures du gouvernement pour l'hôpital public dont les ESPIC devraient bénéficier

Parmi les mesures présentées, nombre d’entre elles concernent le secteur privé non lucratif.

Parmi elles :

  • Accompagner les débuts de carrière des soignants : Les ESPIC sont tout autant confrontés à des difficultés de recrutement de jeunes professionnels. Nous demandons à ce que soient inclus à cette mesure les personnels soignant et médical des ESPIC qui assurent les mêmes missions de service public.
     
  • Renforcer l’attractivité des hôpitaux situés dans les territoires en tension : nos établissements sont pour beaucoup situés dans les territoires concernés par cette mesure et nos salariés doivent bénéficier de la prime annuelle de 800€. 
     
  • Revaloriser le métier d’aide-soignant : l’ensemble de nos établissements sont aussi confrontés à un déficit d’attractivité concernant le métier d’aide-soignant, notamment ceux de la FEHAP dont les établissements pour personnes âgées représentent près du tiers de l’offre. Nous demandons les mêmes conditions de revalorisation du métier quel que soit le secteur et le lieu d’exercice.
     
  • Consolider l’attractivité des métiers hospitalo-universitaires : Les ESPIC, au sein de la FEHAP comme pour les CLCC, participent largement aux missions d’enseignement et de recherche et doivent bénéficier également, à hauteur de leur investissement dans ce domaine, de la revalorisation des MERRI, financement essentiel pour développer les missions de recherche en cancérologie d’Unicancer en vue d’améliorer les traitements et la prise en charge des patients.
     
  • Faire confiance aux équipes de soins : nous plaidons pour que les protocoles de coopération se mettent en place et que les primes bénéficient à tous les personnels qui y participeront.
     
  • Allouer des ressources supplémentaires pour le fonctionnement de l’hôpital avec un réhaussement de l’ONDAM : nous souhaitons que la revalorisation de l’ONDAM ne serve pas qu’au financement des mesures de l’hôpital public. Les ESPIC souffrent d’un sous-financement chronique et certains sont dans une situation alarmante. Nous demandons l’arrêt de la reprise du CITS.
     
  • Relancer l’investissement courant : Les ESPIC doivent bénéficier des mêmes mesures, étant confrontés aux mêmes contraintes de renouvellement de matériel.