Selon les chiffres de l’InCa, plus de 5 000 nouveaux cas de cancers de l’ovaire sont diagnostiqués chaque année en France et le pronostic de ces cancers reste sombre malgré l’amélioration des stratégies thérapeutiques réalisée ces dernières années. En effet, la plupart des patientes rechutent et la prise en charge est alors palliative. 

Face à ce constat, « il est fondamental de comprendre toutes les étapes du développement de ces cancers et notamment le passage des lésions pré-cancéreuses à cancéreuse », indique le Dr Olivia Le Saux, porteuse du projet. 

Aujourd’hui, « la majorité des études scientifiques et médicales s’intéressent aux tumeurs au moment du diagnostic mais peu s’intéressent à la genèse de la tumeur. Une prise en charge plus précoce des cancers est pourtant la clé de la guérison. » ajoute le Dr Olivia Le Saux. 

L’une des composantes majeures de la caractérisation sera de mieux comprendre le rôle du système immunitaire dès les stades précoces du développement tumoral. Il est nécessaire d’identifier comment la tumeur échappe au contrôle du système immunitaire afin de pouvoir par la suite proposer des traitements permettant de contourner cet échappement.

« Chez AstraZeneca nous avons à coeur de développer de nouveaux médicaments pour répondre aux besoins importants en cancérologie. Pour cela il nous faut aussi contribuer, en amont, à toute initiative destinée à mieux comprendre le développement du cancer. Ce projet sélectionné par un jury indépendant s’inscrit dans notre volonté d’aider les acteurs de la recherche fondamentale pour mieux traiter les patients dans les années futures. » mentionne le Dr. Nicolas Ozan, Directeur médical oncologie et hématologie chez AstraZeneca.