psychologue


"Notre objectif est d'aider les patients et les proches à appréhender le cancer dans tout ce qu'il peut induire comme questionnements et comme souffrance psychologique. Nous sommes là pour les encourager à regarder les choses de façon différente, à prendre du recul ou à esquisser des solutions face au cancer".

Un psychologue du CLB

Suivant votre situation, un psychologue ou un psychiatre vous proposera un entretien individuel ou familial. Une consultation avec de jeunes enfants peut aussi être organisée à votre demande.

Des techniques d'aide psychologiques ou psycho-corporelles (hypnose,...) sont intégrées aux soins.

Ces consultations sont possibles dans le cadre d'une hospitalisation, mais aussi en ambulatoire (sur rendez-vous).

Votre contact

Vous pouvez contacter le secrétariat du Département des soins de support du patient en oncologie (DISSPO) au 04 78 78 26 57, du lundi au vendredi, de 8h à 16h30.

En savoir plus sur la psycho-oncologie

Le terme de psycho-oncologie apparait à la fin des années 80. Il  permettait de mieux reconnaitre l’importance d’accompagner psychologiquement les malades et les proches confrontés aux bouleversements créés par la maladie. Le Centre Léon Bérard en a été un des pionniers puisque l’unité de psycho-oncologie a été créée dès 1992, une des premières en France et depuis, elle a su diversifier ses interventions dans de nombreux domaines : soutien psychologique, formation des personnels soignants et non soignants, recherche en psychologie médicale, aide aux jeunes enfants de parents malades.

Les psycho-oncologues du Centre Léon Bérard sont étroitement associés aux actions de l’Unité d’Analgésie et de l’Unité mobile de Soins Palliatifs mais aussi au quotidien de toutes les équipes de soins, médicales et chirurgicales. Comme d’autres services au cœur du DISSPO, la psycho-oncologie va prendre en compte d’autres aspects de la maladie, bien souvent moins visibles, d’autant plus quand on se situe dans le champ de l’émotion et de l’état psychologique.

L’objectif de cette unité est d’aider les gens à gérer la maladie cancer dans tout ce qu’elle peut induire comme questionnements et comme souffrance psychologique. Nous sommes là pour les encourager à regarder les choses de façon différente, à prendre du recul ou à esquisser des solutions face au cancer. Notre légitimité vient justement du fait que nous connaissons précisément cette maladie et ce qu’elle peut créer chez un patient, nous connaissons bien les problématiques spécifiques qu’elle recouvre. Les soins peuvent se faire de manière ambulatoire en consultations, ou par des visites auprès des patients hospitalisés.

consultation

Les psycho-oncologues du Centre interviennent bien évidemment auprès des patients, mais aussi auprès de leur famille, de leurs proches ou encore auprès des professionnels soignants qui sont confrontés à des situations émotionnelles parfois difficiles.

Ce sont d’ailleurs ces derniers qui vont orienter le plus souvent les patients vers les psycho-oncologues « nous avons mis en place une messagerie informatique qui permet à chaque soignant de demander facilement une consultation de psycho-oncologie lorsqu’ il décèle une souffrance psychologique. Nous voyons entre 10 et 15% des patients du Centre Léon Bérard en consultation : tout le monde n’en a pas forcément besoin et tout le monde n’en a pas forcément envie ! »

Autour de consultations individuelles ou de groupes de parole, les langues se délient : la sidération lors de l’annonce, la souffrance face aux traitements, les séquelles, l’angoisse et l’incertitude, l’affrontement du regard des autres, la dépression sont autant de sujets qui peuvent être évoqués librement et de façon confidentielle avec les psycho-oncologues.

« L’accompagnement est global et recouvre de nombreux sujets, notamment face aux changements de la médecine et aux évolutions des traitements ou des techniques » rajoute un des psychologue de l'équipe. « Face à un soin de plus en plus court et le plus souvent en ambulatoire, avec un patient qui ne reste que peu de temps au Centre, il faut trouver les bonnes procédures pour être réactifs et percevoir la souffrance psychologique même lorsqu’elle a du mal à s’exprimer.»