Cancer et sexualité

Osez en parler !

Au Centre Léon Bérard, une aide est notamment proposée sur le plan sexuel.

En effet, un cancer et sa prise en charge peuvent modifier, négativement, la vie sexuelle du patient(e) concerné(e) et il est primordial qu’il puisse se sentir libre d’en parler ainsi qu’en confiance avec l’équipe médicale qui s’occupe de elle/lui.

Cette aide apportée par le Centre Léon Bérard est permise par l’équipe de sexologie représentée par le Dr Philippe Toussaint, le Dr Rousset-Jablonski, Mme Audrey Thisse et Mme Angélique Laurent.

Pour avoir accès à une consultation, le/la patient(e) peut s’adresser à tous les acteurs de son parcours de soin qui effectuera les démarches nécessaires. Ces dernières sont bien évidemment gratuites car font partie intégrante des soins proposés au Centre Léon Bérard.

Cette aide peut être requise par les hommes et les femmes de tout âge, et à n’importe quelle étape du parcours de soin, même lors de la rémission de la maladie. Aucun sujet tabou ne doit être bloquant pour le/la patient(e).

L’impact du cancer sur la sexualité peut être d’une part psychologique, à cause de tous les bouleversements que l’annonce de la maladie et que le traitement entraîne, mais également physique. En effet, certaines chirurgies, médicaments ou traitements peuvent modifier le corps ou alors créer des douleurs pouvant poser problème pour le/la patient(e) et ou son/sa partenaire. L’équipe de sexologie du Centre Léon Bérard propose donc plusieurs types de soins qui peuvent être des consultations de psychologie, des traitements locaux tels que des crèmes ou alors d’autres types de solution selon le cas de figure.

Dans tous les cas il est important d’en parler dès qu’une gêne est ressentie et surtout de se sentir libre de le faire !

Jeunes, soignants et médecins,

pour toutes questions, nous vous conseillons de vous rapprocher de l'équipe de sexologie du Centre Léon Bérard.

sexualité et cancer

 Les adolescents et jeunes adultes aussi

A l’Institut d’hématologie et d’oncologie pédiatrique (IHOPe) et au CLB, les équipes confrontées aux questions de sexualité des adolescents et jeunes adultes évoquent, bien souvent, des difficultés à traiter cette question.

Audrey Thisse rappelle que les rapports sexuels sont autorisés voire préconisés durant la prise en charge de la maladie. Ils doivent cependant être protégés s’ils interviennent dans les cinq jours qui suivent l’administration d’une chimiothérapie en intraveineuse (la chimiothérapie circule dans le sang et le produit est cytotoxique) et évidemment si le jeune n’a pas une relation exclusive. Pour rappel, certains préservatifs sont pris en charge par la sécurité sociale sur prescription du médecin traitant. Là encore il faut en parler !
 

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Dans certains cas bien spécifiques, et ce grâce à la mobilisation des équipes et après aval du CECOS, il a même été possible d’organiser des prélèvements de sperme au sein du CLB !

Enfin, un livret « Quelques questions autour de la sexualité », élaboré par les membres de la société savante GO-AJA dont l’IHOPe et le CLB font partie, est diffusé par les médecins et les soignants.