Les agents anti-cancéreux peuvent entraîner une stérilité ou précipiter une ménopause chez la femme.

Chez l’homme, une cryoconservation du sperme peut être organisée de manière assez simple. La seule limitation est l’éventuelle urgence à la mise en route du traitement (compression médiastinale dans le cadre d’un carcinome broncique à petites cellules par exemple). Le recours à l’assistance médicale à la procréation reste souvent nécessaire (FIV, ICSI). La libido n’est pas directement perturbée.

Chez la femme, la préservation ovarienne est plus complexe. Son recours dépend du souhait de grossesse ultérieur, de l’âge de la patiente, de l’urgence thérapeutique et du risque d’une grossesse ultérieur vis à vis de la pathologie cancéreuse (cancer du sein hormono-sensible par exemple). Des perturbations du cycle hormonal peuvent apparaître rapidement après l’instauration du traitement (oligoménorrhée, spanioménorrhée...). L’aménorrhée persistant plus d’un an associée aux signes «sympathiques» doit faire évoquer une ménopause. Le diagnostic peut être aidé par des dosages hormonaux sanguins. La vie sexuelle peut être perturbée par les conséquences indirectes d’une ménopause (sécheresse vaginale notamment). Il faut prendre garde aux corrections des symptômes de ménopause par des thérapeutiques hormonales dans les cas de cancer hormono-sensibles (cancer du sein en particulier).

  • Christelle Galvez à gauche sur la photo
    08 déc

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