Diagnostic interventionnel


 

 

La radiologie interventionnelle, une arme diagnostique et thérapeutique contre le cancer

La radiologie interventionnelle (RI) est l’ensemble des actes médicaux permettant le diagnostic et/ou le traitement d’une pathologie et réalisés sous guidage et contrôle d’un moyen d’imagerie telle qu’un échographe, un scanner, un IRM.

La radiologie interventionnelle en cancérologie fait partie de l’arsenal des techniques non invasives pour pouvoir mieux diagnostiquer une tumeur : on parle alors de biopsies guidées par les moyens d’imagerie à disposition.

Cela permet d’apporter une grande précision aux gestes faites par les professionnels soigants, tels que les radiologues, les manipulateurs en électroradiologie, IADE, les anesthésistes internes.

Ces actes de radiologie interventionnelle, résolument innovants car mini-invasifs et extrêmement précis, sont voués à se multiplier pour offrir le meilleur confort aux patients.

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  • La radiologie interventionnelle diagnostique en chiffres
    • 2 923

      actes pratiqués au CLB en 2020

Quels types d’actes diagnostiques en radiologie interventionnelle peuvent être faits au Centre Léon Bérard ?

  • Biopsie osseuse par voie cutanée avec guidage radiologique
  • Ponction ou cytoponction d’un organe profond sur une cible, par voie intracavitaire avec guidage échographique
  • Biopsie du foie sur plusieurs cibles, par voie transcutanée avec guidage scanographique
  • Ponction ou cytoponction d’organe profond sur plusieurs cibles, par voie transcutanée avec guidage remnographique [IRM]

Au Centre Léon Bérard, la prise en charge des patients est organisée avec les radiologues interventionnels soit après une réunion pluridisciplinaire pour les patients déjà connus dans notre établissement, soit par un rendez-vous de consultation extérieure avec un dossier comportant des examens radiologiques en vue d’un avis diagnostique ou en vue d’un geste thérapeutique.

Les radiologues interventionnels du CLB peuvent donner un deuxième avis sur dossier en consultation du fait de leur expertise en radiologie interventionnelle oncologique.

Tous les patients sont reçus en consultation pré-interventionnelle afin d’analyser le dossier, de détecter et gérer les situations à risque, d’informer le patient de l’indication de l’intervention, d’informer de la technique utilisée et du déroulement de l’examen et d’aviser des alternatives thérapeutiques et des bénéfices escomptés.

Cette consultation permet de vérifier la faisabilité du geste et l’absence de contre-indication.

La validation du programme thérapeutique se fait ensuite chaque semaine pour la semaine suivante grâce à une réunion entre radiologues interventionnels, anesthésistes et l’ensemble de l’équipe intervenante (manipulateurs, assistantes médicales, cadre de santé).

Le suivi post-thérapeutique est également essentiel avec un suivi immédiat post-interventionnel et un suivi à distance à un mois afin de détecter des complications, un traitement inefficace ou un reliquat tumoral. Tous les patients sont revus un mois après les gestes et la suite du suivi est programmée en lien et en accord avec l’oncologue ou médecin réfèrent.

Grâce à cette organisation, les radiologues interventionnels améliorent la gestion des suites et la prise en charge du patient avec une optimisation de l'accueil, du déroulement de l'examen dans des conditions sereines dans une démarche protocolisée et personnalisée.

 

L’endoscopie interventionnelle

Le Centre Léon Bérard dispose d’une offre d’endoscopie digestive et bronchique pour le dépistage, diagnostic, le traitement et la prise en charge de la douleur des cancers.

L’endoscopie digestive a pour but l’abord instrumental non chirurgical du tube digestif par les orifices naturels. Elle permet l’exploration visuelle de la plupart des segments du tube digestif, ainsi que la réalisation de gestes locaux diagnostiques (biopsies ou ponctions) et thérapeutiques. Elle est un acte non chirurgical de visualisation du tube digestif en utilisant les orifices naturels, bouche ou anus.

Différents examens peuvent vous être proposés en fonction de l’organe exploré. Ainsi, un gastroscope est utilisé pour examiner l’œsophage, l’estomac et le duodénum : on parlera de gastroscopie ; un entéroscope permettra de réaliser une entéroscopie pour explorer l’intestin grêle ; un coloscope permet lui de réaliser une coloscopie, c’est-à-dire une exploration du côlon. Vous entendrez aussi parler de bronchoscopie, de cathétérisme biliaire rétrograde endoscopique ou encore d’écho-endoscopie digestive et écho-endoscopie endobronchique avec ponctions-biopsie sous échoendoscope (c’est-à-dire ayant des fonctions d’échographie).

La particularité d’un acte d’endoscopie est l’utilisation d’instruments supplémentaires, qui s’ajoutent au tube d’introduction souple, munie d’une tête d’optique. Ainsi, il est possible pour le médecin spécialiste en charge de votre endoscopie de faire des prélèvements grâce à une pince à biopsie ou de procéder à une exérèse de lésions (avec des anses spécifiques pour les polypes intestinaux.

Une équipe de praticiens dédiée vous accompagne tout au long de votre diagnostic

Le CLB dispose actuellement de deux salles de bloc dédiées spécifiquement à l'endoscopie. L’une est configurée pour les gestes à visée diagnostique, l'autre, polyvalente, permet la réalisation de gestes plus interventionnels avec notamment un amplificateur de brillance et une console échographique pour l'écho-endoscopie.

Les médecins peuvent ainsi mettre en place des dépistages du cancer colorectal, des coloscopies, gastroscopies, échoendoscopies, gastrostomies percutanées endoscopiques…

 

Dépistage et diagnostic : Les étapes clés de votre endoscopie

Avant tout geste, sera proposée une consultation, qui est “la pierre angulaire de toute prise en charge”, explique le Dr Anne Cattey-Javouhey. Pour chaque geste, les patients sont reçus par un gastroentérologue en consultation et informés de la procédure, des préparations nécessaires, des risques et des complications éventuelles.

Pour les coloscopies, il faut aussi faire le choix personnalisé du médicament de préparation, donner des explications claires de celui-ci et de son importance pour la qualité du dépistage.

Le geste est ensuite réalisé par le praticien vu en consultation. Il pourra être proposé en ambulatoire ou lors d’une courte hospitalisation, selon l’état de santé du patient et/ou l’acte. De même, ces gestes peuvent se dérouler avec ou sans anesthésie selon les indications.