Quelles sont ces missions ?

L'équipe mobile participe à l'évaluation et au soulagement des symptômes et vous aide à mettre en oeuvre le projet le mieux adapté à votre situation et à vos souhaits. Elle peut intervenir pour votre fin de vie mais également plus précocement, en parallèle de votre prise en charge oncologique. Vous pouvez aussi bénéficier de soins palliatifs dans le cadre de l'hospitalisation à domicile.

Soins palliatifs

 

L'équipe peut intervenir en hospitalisation, en hôpital de jour ou en consultation sur votre demande ou sur celle de l'équipe médicale qui vous suit.

L'équipe mobile de soins palliatifs est également en lien avec les autres structures de soins palliatifs de la région et peut aider à une hospitalisation plus près de votre domicile.

  • Auprès d'un patient.

    Soutien

    L'association des Bénévoles du Centre et l'association Jalmalv peuvent également être amenées à intervenir si vous le souhaitez. Votre entourage peut aussi les solliciter.
    Cette association recherche régulièrement des bénévoles pour accompagner les patients. N'hésitez pas à les appeler au 06 80 99 90 33.

  • législation

    Bon à savoir

    L'équipe mobile de soins palliatifs est à votre disposition pour vous donner des informations sur les récentes évolutions législatives ou pour vous aider dans la rédaction de vos directives anticipées.

Votre contact

Vous pouvez contacter le secrétariat du Département des soins de support du patient en oncologie (DISSPO) au 04 78 78 26 57, du lundi au vendredi de 8h à 16h30.

Rencontre avec le Dr Gisèle Chvetzoff

Coordinatrice du DISSPO au Centre Léon Bérard

Dr Gisèle Chvetzoff

Accompagner, soutenir, soulager les patients mais aussi leurs proches : les soins palliatifs ont une approche globale pour aider les malades pour qui les médecins ne disposent plus de solutions curatives.

« Le soin palliatif englobe la prise en charge des symptômes physiques du patient comme la douleur, mais aussi le confort digestif, la respiration, ou encore l’accompagnement psychologique, social voire spirituel, nous explique Gisèle Chvetzoff, coordinatrice de l’équipe mobile de soins palliatifs au Centre Léon Bérard.
D’une certaine façon, nous allons aussi amener les gens à définir ce qui est important pour eux maintenant, non seulement en termes de traitements, mais aussi en termes de choses à vivre à la maison ».

Pour cela, les liens étroits existent entre l’ensemble des services du DISSPO ainsi qu’avec le personnel soignant du Centre Léon Bérard. « Notamment avec la nutrition, le service social ou les psy, avec qui nous pouvons mettre en place des consultations en binôme, mais aussi avec les oncologues et le service de soins HAD, c’est-à-dire l’hospitalisation à domicile, puisque une grande partie des patients en soins palliatifs repartent à la maison », rajoute Gisèle Chvetzoff.

«  Au début des années 2000, écrire ou afficher Soins Palliatifs au Centre Léon Bérard était très difficile »

Si le sujet a été pris à bras le corps dès le début des années 2000 au Centre Léon Bérard, il aura fallu encore plusieurs années pour que l’essor se fasse et que le service soit intégré par  tous, avec une parole plus libérée.

« Le sujet de la fin de vie est aujourd’hui largement évoqué dans les médias, mais souvent seulement sous le prisme de l’euthanasie. Sauf que la fin de vie regroupe tellement d’autres facettes, tellement d’autres problématiques. C’est à cela que nous répondons chaque jour ».

L’équipe mobile de soins palliatifs va alors proposer des consultations, souvent en binôme, pour s’adapter aux besoins du patient, répondre à ses interrogations, lui proposer la prise en charge qui lui convient. S’en suivront après de nombreux échanges par téléphone et des consultations à intervalles réguliers si le patient est à domicile, ou directement dans sa chambre d’hôpital, s’il est hospitalisé au Centre Léon Bérard.

« Ces dernières années, on a vu une réelle amélioration des protocoles, des techniques utilisées, avec un intérêt médical et soignant  renforcé autour des questions des soins palliatifs, nous explique Gisèle Chvetzoff. Pourtant, les questions autour de la fin de vie restent encore difficiles à problématiser dans une institution dont la mission est avant tout la recherche et l’innovation en matière de lutte contre le cancer ».